Encore plus de bruit?

PEB de l'aéroport Lyon-Bron (source : geoportail.gouv.fr)La nouvelle charte environnementale de l'aéroport de Lyon-Bron a été signée fin 2016, après la fin de la procédure de privatisation d'Aéroports de Lyon. D'après "Les ailes Lyonnaises", elle a reçu : « le 7 décembre 2016 la dernière signature attendue, celle du préfet du Rhône et de la région Rhône-Alpes ».
Logiquement, elle devrait donc prendre fin en décembre 2021.

Le 15 décembre 2016, le PEB (Plan d'Exposition au Bruit) est approuvé dans la foulée par le Préfet du Rhône (source : recueil des actes administratifs N°69-2016-086 du 22/12/2016). Les principaux changements concernent l'élargissement de la zone C où la construction de nouvelles habitations est interdite et une nouvelle zone (D) assez étendue, où l'isolation phonique des nouvelles habitations et l'information des futurs occupants sont obligatoires.

Voici le texte de la charte et la version signée (scannée) de la charte pour l'environnement de l'aéroport Lyon-Bron qui ne manque pas d'intérêt car les non-signataires expliquent leur choix ...

En bas de la page 11 notamment, le CIL-Beauregard-Champ Blanc de Décines signe mais dénonce la décision de l'aéroport d'exclure des réunions les non-signataires.
Effectivement, rien ne justifie que des riverains exposés aux nuisances aériennes ne soient plus représentés au sein du Comité de suivi des engagements pour l'environnement de l'aéroport.
Au contraire, l'article 16 précise que la charte « pourra être complétée à l'occasion des différentes CCE en accord avec toutes les parties ».
Or il est indispensable que le dialogue se poursuive avec les riverains non-signataires si l'on veut que la charte ne soit pas seulement « complétée » mais qu'elle puisse être améliorée.

MARIBA dénonce cette exclusion depuis qu'elle nous a été annoncée en réunion.
Notre mouvement est solidaire des associations qui n'ont pas signé : AILF du Fort à St Priest et AVVV à Vaulx-En-Velin. Et nous continuerons de demander qu'elles soient de nouveau représentées au sein du Comité de suivi.
Tant que cette situation injuste perdure, nous sommes à la disposition des associations et des riverains exclus, afin de relayer leurs voix en réunion.