Depuis le 10 mars 2016 on sait donc dans quel cadre les aéroports de Lyon-Saint-Exupéry et Lyon-Bron vont être privatisés :

Que penser du cahier des charges du transfert des parts de l’État dans la société Aéroports de Lyon ?

Dès la 1ère lecture du cahier des charges, il apparait ...

  • que l'aéroport Lyon-Bron est mentionné uniquement à propos du foncier et dans la description des concessions dont la société Aéroports de Lyon (ADL) est titulaire.
  • que la charte de St-Exupéry est mentionnée, pas celle de Bron,

Ces deux premiers points démontrent que le cahier des charges n'est pas à la hauteur des enjeux environnementaux d'un aéroport d'affaires situé à l'intérieur de la métropole de Lyon. Dès août 2015, nous nous sommes adressés aux coactionnaires locaux (Gérard Colomb président de la métropole de Lyon, Christophe Guilloteau, Président du Conseil Départemental du Rhône, et Jean-Jack Queyranne, alors Président du Conseil Régional de Rhône-Alpes) et aux ministères concernés pour leur demander que le cahier des charges prenne en compte le risque d'augmentation des nuisances.
Aujourd'hui il apparait que nous n'avons pas été entendus. Nous regrettons qu'aucun responsable politique contacté n'aie jugé utile d'échanger avec nous à propos des garanties que nous demandions pour éviter que la privatisation d'ADL s'accompagne de l'augmentation déraisonnable des nuisances aériennes impactant l’agglomération Lyonnaise.
Et nous déplorons que le cahier des charges n'inclue pas d'engagements contraignants garantissant le respect des normes ISO 14.000 et 26.000, de la charte de l'aéroport Lyon-Bron et protégeant l'aglomération Lyonnaise contre la prolifération des vols de nuit.

Privatisation : les vols de nuit à Lyon échappent encore aux restrictions.

Le problème des vols de nuits est mentionné dans tous les courriers que nous avons envoyés (aux Ministres de l’Économie et des Transports, aux présidents d'agglomération, de département, et de Région, ainsi qu'au Préfet de département). Malgré la nocivité avérée des vols de nuit et malgré les demandes répétées des associations unanimes à Lyon-Bron et à Saint-Exupéry, le sujet n'est pas mentionné une seule fois dans les 50 pages du cahier des charges.
Les riverains des aéroports de Lyon ont droit à un couvre-feu comme c'est le cas pour tous les grands aéroports d'Europe.

Le ministre de l’Économie ne demande aucun engagement environnemental ou sociétal !

Les 1ers critères de sélection seront le prix et le projet de développement du trafic. Concernant les enjeux environnementaux et sanitaires, l’Etat demande simplement aux candidats d'inclure dans leur offre une fiche précisant « leurs vues » sur des sujets comme ...

  • l'environnement des aéroports,
  • la responsabilité sociétale d'ADL et la concertation avec les riverains,
  • la charte en cours de rédaction à Saint-Exupéry,
  • et même les commissions consultatives de l’environnement (CCE) !

Ces points ne sont pas présentés comme des obligations. L’absence de politique environnementale du repreneur n’est donc pas un critère d’exclusion des candidats (que nous demandions dans nos courriers) !

Tel qu'est présenté le dernier point, le repreneur serait donc libre d'avoir ses propres vues sur les CCE décidées par arrêté préfectoral.
Pourrait-il en avoir d'autres qu'assurer la représentation des aéroports responsables des nuisances pour lesquelles ces comminissions sont réunies ?
Un candidat dira-t-il qu'il ne se voit pas communiquer les chiffres demandés, ni respecter les décisions prises en CCE ?
Et si c'est le cas, le ministre de l'Economie retiendra-t-il quand même sa candidature ?
On croit rêver devant tant d'irresponsabilité !

Certification d'Aéroports de Lyon dans les domaines du management environnemental (ISO 14000) et la responsabilité sociétale de l’entreprise (ISO 26000)

Le 10 novembre, 6 associations de l'aéroport de Bron ont cosigné une lettre adressée au Préfet du Rhône pour approuver une motion qui lui a été remise lors de la CCE de l'aéroport Saint Exupéry, par les association ACENAS et CORIAS. Nous y avions précisé une demande pour que le cahier des charges engage le futur gestionnaire à gérer les aéroports de Lyon en conformité avec ces normes.
Mais aucun engagement n'est demandé sur ce point. Encore une fois, l'Etat se contente de demander aux candidats de préciser leurs vues.

Que faire maintenant que vais-je faire ?

hristophe Guilloteau, Président du Conseil Départemental du Rhône

Dans le Progrès du 22 novembre dernier, Michel Poët, président de Chassieu Environnement accuse les 5 associations protestataires d'être co-responsables du fait que le ton soit monté lors de la réunion du 21 octobre. Ce manque de solidarité nous étonne et nous déçoit d'autant plus que depuis bientôt un an, M. Poet accuse régulièrement MARIBA d'être égoïste. En effet, dans l'article du Progrès du 27/12/2013, consacré à MARIBA, il était écrit : "tout le pourtour de l'aéroport est en haute densité sauf Chassieu". Cette affirmation est juste. Et malgré la précision concernant Chassieu, elle légitime notre demande pour que le "décret hélicoptère" soit appliqué et que les baptêmes de l'air en hélico soient interdits à l'aéroport de Bron. Bien sûr cela devait bénéficier à Chassieu également. Pourtant, depuis un an, M. Poët déforme nos propos et clame en réunion que selon MARIBA, Chassieu n'est pas concerné par les nuisances de l'aéroport. C'est faux et cette attitude ne met pas M. Poêt en position d'accuser les autres associations de faire monter le ton des réunions.

Revenons à l'article de ce 22 novembre ... à propos des solutions étudiées pour réduire les nuisance, M. Poët annonce :

Chassieu en a d'autres qu'on pense particulièrement légitimes.

Seulement, lors de la réunion où les associations ont remis leurs propositions, M. Poët est venu avec les mains dans les poches et il s'est contenté de désapprouver cette étape de la concertation pour la rédaction de la nouvelle charte.
Se pourrait-il que Chassieu Environnement ait effectivement proposé "des solutions" à Aéroport de Lyon, mais ... en-dehors du cadre officiel des concertations ?

M. Poët poursuit :

Nous avons une expertise qu'une partie des associations protestataires n'a pas.

Puis à propos de la proposition des associations pour un nouveau tracé de tour de piste, M. Poët aurait dit :

Un élève pilote doit être en vue de la tour de contrôle constamment.  Avec la colline de Chassieu, il y a un problème qu'on ne peut pas résoudre.

Alors là, nous disons : "bravo l'expert !"
Et nous répondons par un petit dessin comme nous les aimons tant :

tour-hertzienne

Enfin les services de la navigation aérienne nous ont annoncé en réunion le 25/11 que la proposition de nouveau tour de piste n'est pas retenue.
Questions de distances et de visibilité mises à part, MARIBA accepte ce refus pour la raison qui veut qu'en vent arrière et en cas de problème technique, un avion en tour de piste doit toujours pouvoir rejoindre la piste par un virage standard à 180°.

Pour conclure, les propositions des associations pour de nouvelles trajectoires ne concernaient pas que le tour de piste. Il y a aussi des trajectoires directes ou non que nous souhaitions voir écartées, ou privilégiées. Et lors de la réunion de ce 25 novembre la DSNA nous a donné le sentiment que notre constat a été compris et que les mesures envisagées concordent avec le but visé par propositions.

Le lendemain (26/11), dans le journal régional de France3 Rhône-Alpes, M. Poët dénonçait ceci :

L'ineptie c'est que l'on construise à tour de bras à Vaulx-En-Velin;
que l'ancien Maire a donné quelques mois avant de partir des permis de construire pour 2.000 logements
et que derrière, le Grand-Lyon pousse encore à urbaniser le Carré de Soie.
C'est une folie furieuse!

Il semble oublier la construction du lotissement des Ambassadeurs à Chassieu sur le tracé de l'ancien tour de piste. C'est à ce moment, au milieu des années 2000 que le tour de piste a été raccourci et rabaissé de 1000 pieds à 800 pieds, à une époque où Chassieu négociait seul avec l'aéroport. En y repensant, on se dit qu'effectivement, M. Poët a une expertise au sujet des tours de piste - c'est indéniable! - et qu'en matière de folie furieuse aussi, il sait de quoi il parle !
Tournons la page.
Aujourd'hui, nous sommes d'accord avec lui pour dénoncer l'urbanisation qui se poursuit autour de l'aéroport. C'est vrai au Carré de Soie comme ailleurs.

A Saint-Priest, les 800 logements de la ZAC Berliet en cours de construction sont déjà sur les trajectoires des hélicoptères.
Nous invitons les personnes souhaitant y habiter à prendre contact avec les associations et la Mairie de Saint Priest et à bien se renseigner sur l'évolution des nuisances aériennes à envisager pour ce quartier.

Quant à Chassieu, nous restons d'accord avec M.Poët et Chassieu Environnement sur de nombreux points et nous profitons de l'occasion pour réaffirmer que MARIBA est conscient que Chassieu aussi est concerné par les nuisances de l'aéroport de Bron. C'est l'évidence-même.

Cet article contient du contenu réservé aux adhérents MARIBA que vous ne pouvez pas visualiser!

Si vous êtes adhérent de MARIBA, avez-vous renouvelé le paiement de vos frais d'inscription annuelle (5€)?
Si oui, cliquez sur "Nous Contacter" et demandez-nous de mettre à jour votre statut. Vous pourrez bientot accéder au contenu protégé!

Si vous n'êtes pas encore adhérent MARIBA et souhaitez le devenir, vous pouvez remplir ce formulaire d'adhésion.

le 15 janvier 2014

Bonjour,
J'habite à Saint-Priest, dans l'un des derniers lotissements avant la descente des avions sur l'aéroport de Bron. Nous sommes exaspérés depuis de nombreux mois par le trafic aérien, de plus en plus de vols privés et surtout des passages la nuit. Un aéroport international existe déjà à Saint-Exupéry et nous ne comprenons pas pourquoi celui de Bron continue d'exister. Nous sommes déjà bien touchés par les nuisances de l'A43 et par le chemin de St Martin de plus en plus bruyant car trop passant au moment des heures de pointe. Donc trop c'est trop. Stop aux avions surtout aux abords de lieux d'habitation denses!
Mme L., Saint-Priest

aeroportdebruit.fr utilise des témoins de connexion (cookies) pour des raisons techniques uniquement. Ces cookies sont nécessaires au bon fonctionnement du gestionnaire de contenu utilisé pour l'ensemble du site aeroportdebruit.fr
En dehors de ces cookies, aeroportdebruit.fr ne conserve, ni ne transmet, aucun témoin pouvant contenir vos données personnelles.
Bien que l'utilisation de cookies pour raisons techniques soit exemptée de l'obligation d'informer l'internaute de leur utilisation,  (art.5 de la Directive 2002/58/CE), MARIBA a choisi de se conformer à la plus stricte application de la loi en informant les visiteurs de aeroportdebruit.fr de l'utilisation de ces cookies.

Plus généralement concernant l'utilisation des données personnelles, MARIBA déploie tous les efforts nécessaires pour que le site aeroportdebruit.fr se conforme aux recommandations de la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés), notamment en ce qui concerne les formalités d'autorisation, la confidentialité des données et la durée de conservation des informations.

Concernant l'utilisation général des cookies vous pouvez les gérer en définissant vos préférences comme ceci:

Chrome

  1. Cliquez sur le menu Chrome de la barre d'outils de votre navigateur.
  2. Sélectionnez Paramètres.
  3. Cliquez sur Afficher les paramètres avancés...
  4. Dans la section Confidentialité, cliquez sur Paramètres du contenu.
  5. Dans la section Cookies, sélectionnez l'un des paramètres relatifs aux cookies suivants :
    Supprimer les cookies
    Bloquer les cookies par défaut
    Autoriser les cookies par défaut
    Conserver les données locales jusqu'à ce que je quitte ma session de navigation uniquement
    Exceptions liées aux cookies et aux données de site

Mozilla Firefox

  1. Ouvrez Firefox Ouvrez le menu Edition et choisissez Préférences
  2. Sous Vie privée & sécurité, sélectionnez Cookies.
  3. Vous pouvez sélectionner les paramètres suivants :
    Désactiver les cookies
    Accepter uniquement les cookies provenant du site Web d'origine
    Accepter tous les cookies
    M'avertir avant de stocker un cookie

Internet Explorer 9 ou 10

  1. Appuyez ou cliquez sur Outils, puis sélectionnez Options Internet.
  2. Appuyez ou cliquez sur l'onglet Confidentialité.
  3. Sous Paramètres, déplacez le curseur vers le haut pour bloquer tous les cookies ou vers le bas pour autoriser tous les cookies.
  4. Appuyez ou cliquez sur OK.

Safari 5.1 (OS X Lion)

  1. Choisissez Safari, puis sélectionnez Préférences.
  2. Cliquez sur Confidentialité.
  3. Dans la section Bloquer les cookies, précisez les conditions d'acceptation des cookies des sites Web.
    Cliquez sur le bouton d'aide (point d'interrogation) pour obtenir une explication sur les options.

Remarque: si vous souhaitez consulter la liste des sites Web stockant des cookies sur votre ordinateur, cliquez sur Détails.
Si vous définissez Safari de manière à ce qu'il bloque les cookies, il vous faudra parfois accepter temporairement les cookies pour ouvrir une page. Répétez les étapes indiquées ci-dessus, puis sélectionnez Jamais. Lorsque vous ne souhaitez plus utiliser cette page, bloquez à nouveau les cookies puis retirez les cookies de la page.