Le Progrès, du 15 février 2015, photo d'archive R. MouillaudLe 15/02/2016, le Progrès a consacré une pleine page à la nouvelle charte de l'environnement de l'aéroport de Bron.
En haut, les 54.000 mouvements annoncés pour 2014 ne concordent pas avec le chiffre annoncé en CCE le 18/05/2015 par M. Pianelli, directeur de l'aéroport  :

Un total de 66.337 mouvements, soit une augmentation de plus 5,7 % par rapport à l’année n-1.

Selon nous, le reste de l'article du Progrès retranscrit assez bien les propos des 5 représentants d'associations rencontrés lors de la signature de la charte.

Pourquoi MARIBA a décidé de signer la nouvelle charte de l'aéroport de Bron ?

Parce que nos adhérents le souhaitent, ce qui - avant tout - est la condition essentielle !

Parce que nous savions que ce serait un compromis, et parce qu'elle représente une amélioration par rapport à la précédente charte de décembre 2010.

Parce que nous y voyons des progrès pour la qualité de vie immédiate des riverains:

  • une amélioration des trajectoires des sorties vers le nord de l'aviation légère « quand la sécurité du trafic le permettra ».
  • une garantie de progression de l'équipement des avions légers en réducteurs de bruits d'échappement (un réel effort des aéroclubs était déjà en cours).
  • l'engagement de la DGAC nationale, concernant les hélicoptères privés et de loisir, sur le fait que l'article 571-7 du code de l'environnement de 1992 et son décret d'application de 2010 s'appliquent bien à l'aéroport Lyon-Bron.
    L'application d'un décret ne pouvant pas être écrit dans une charte, celui-ci est cependant cité en annexe, après bien des difficultés pour reconnaître son applicabilité.

Parce que nous y voyons, en particulier grâce à l'aide et au contrôle de l'ACNUSA, la prévision des études indispensables pour de futures améliorations:

  • une promesse de chiffres précis et détaillés du trafic par catégories (et non plus des chiffres partiels ou « de mémoire » comme trop souvent jusqu'ici), rassemblés sous le titre : « tableau de bord environnemental ».
  • une promesse de mesures, même ponctuelles, de l'environnement sonore de l'aéroport (même si déjà faite et non tenue).
  • une promesse à court terme d'étude des bruits au sol.
  • une promesse également d'étude (comités techniques) des problèmes non encore résolus.

Parce que nous avons obtenu une amélioration concernant la tenue de la CCE et le respect de nos interventions: le compte-rendu de la CCE du 18 mai 2015 est très complet, et nous avons pu, en nous y référant auprès du Secrétaire Général Adjoint de la Préfecture, président de la CCE, obtenir que certaines précisions soient ajoutées au texte.

Et nous signons cette nouvelle charte bien que ...

... bien qu'elle présente des points noirs que nous espérons bien lever à l'avenir :

  • La limitation que nous n'avions pas demandée nous a été proposée à 80.000 mouvements, chiffre trop élevé qui n'a jamais été atteint. Elle a cependant le mérite d'exister, et s’avérera peut-être supportable si les progrès de l'aviation se confirment (de nombreux riverains considèrent que les 70.000 mouvements actuels ne le sont pas). Sinon, elle sera à revoir.
  • L'obstination de l'aéroport à refuser le moindre engagement concernant l'aviation d'affaires, à l'exception de recommandations aux pilotes de « mesures de moindre bruit » au décollage, et de la limitation (peu contraignante) du temps autorisé pour les APU (responsables d'une partie des bruits au sol).
  • Ce refus obstiné concerne en particulier les vols de nuit, sous le prétexte qu'ils sont peu nombreux et qu'ils seraient indispensables au maintien de l'aviation d'affaires à Lyon-Bron. Nous n'avons obtenu que la promesse d'un comptage détaillé de leurs différentes catégories.
  • La durée de cinq ans, alors que la précédente, qui n'avait pas de durée limitée, a été révisée au bout de trois ans grâce à la conclusion de l'enquête publique sur le P.E.B.
    Souhaitant avant tout que la charte puisse encore être améliorée, nous avons accepté qu'une durée soit fixée à condition que la charte puisse être complétée à l'occasion des différentes CCE et en accord avec toutes les parties. La durée fixée à 5 ans nous a d'abord parue trop longue, mais le contexte de la privatisation en cours nous a convaincu de l'intérêt d'une protection étendue jusqu'en 2021.

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