- Écrit par le Webmaster MARIBA
- Le 8 novembre 2013
L'aviation dite « légère et sportive » impacte les quartiers voisins de l'aéroport de deux manières:
- Les atterrissages et les décollages des avions « en voyage » pour quelques jours ou quelques heures sont acceptables surtout s'ils restent sur les trajectoires prévues, mais beaucoup font des écarts et passent au-dessus des habitations.
- Les tours de piste des avions qui s'entrainent à décoller et atterrir sont bien plus gênants, puisque chacun d'eux passe en général trois fois à six minutes d'intervalle et qu'ils peuvent être jusqu'à trois en même temps à se suivre sur le tour de piste. Lorsque l'aéroport est encombré, la tour de contrôle demande aux pilotes de prolonger leurs tours de piste afin de laisser le temps à d'autres avions arrivant ou partant de se poser ou de décoller: ils exaspèrent alors les riverains un peu plus lointains qui voient bien que le tour de piste officiel ne passe pas au-dessus de chez eux.
Il nous paraît évident que certains pilotes prolongent leurs tours de piste, et se permettent des trajectoires fantaisistes de départ et surtout d'arrivée lors des vols « voyage », en l'absence de toute contrainte de trafic, et cela exaspère encore plus les riverains concernés. Malgré la « charte de bonne conduite » et de nombreuses réunions, nous n'arrivons pas à obtenir ne serait-ce que des contrôles de la part de l'aéroport: nous avons eu plusieurs fois des promesses mais aucune n'a été tenue.
Autant dire qu'aucune amélioration n'a encore été constatée sur le comportement des pilotes!
En chiffres, l'aviation légère représente environ 50.000 des 70.000 mouvements annuels, toutes catégories confondues.
Nous n'arrivons pas à savoir le pourcentage exact actuel des tours de piste. Une seule enquête sérieuse en 2005, le rapport Fontanel, a donné un pourcentage de 63% du total des mouvements, ce qui est énorme.
Lyon-Bron a en effet une forte activité d'apprentissage, aéroclubs (loi 1901) et sociétés.
Est-ce bien raisonnable au-dessus d'une agglomération comme la nôtre?
70.000 mouvements par an, cela donne une moyenne de 200 mouvements par jour, et si le trafic de l'aviation légère est moindre en hiver et quand il pleut ou qu'il vente, ce chiffre est très largement dépassé les week-end de beau temps, lorsque nous, riverains, souhaitons justement profiter de nos extérieurs.
La « charte de bonne conduite » ou « charte d'environnement sonore » signée en avril 2011 interdit les tours de piste les dimanche et jours fériés à partir de midi de fin mars à fin octobre. C'est un soulagement. Cependant le gain n'a pas été évalué, et cette mesure est très au-dessous de ce qui se fait dans de nombreux autres aéroports.
MARIBA participe tous les ans à la Commission Consultative de l'Aéroport, et tous les trois mois au Comité de suivi de la charte d'environnement sonore.