Avec « Dialogue » n°3, nous constatons qu'aéroport de Lyon a choisi de rendre public l'état d'avancement des négociations en cours, concernant la rédaction d'une nouvelle charte. Nous en prenons acte et comme il n'y a plus de devoir de réserve à ce sujet, nous vous tiendrons bientôt informés de nos propositions concrètes pour améliorer la charte et des avancées obtenues à ce sujet.

Concernant ce que « Dialogue » n°3 en dit, nous remarquons - peu étonnés - que la liste des sujets concernés ne mentionne ni les vols de nuit, ni les hélicoptères, ni l'aviation d'affaires. Or ce sont précisément ces nuisances qui, font de plus en plus souvent l'objet des plaintes et des inquiétudes des riverains. Nous le savons. Nous le disons. Et nous continuerons d’œuvrer pour que ces activités soient mieux encadrées.

L'article « Des Actions concrètes » présente des erreurs : la charte en vigueur interdit les tours de piste entre 20h et 8h (de fin mars à fin octobre) et non à partir de 21h.
Et que les amateurs de grasse matinée ne se réjouissent pas trop vite ... en réalité, l'interdiction de tours de piste pendant les jours fériés ne s'applique que l'après-midi.

Concernant l'article « Le ciel baisse le son », nous aussi, nous saluons l'action de Bernard Daval et de l'aéroclub CE Renault Trucks, dont il est président. Effectivement, M.Daval équipe ses avions en silencieux et sensibilise ses membres à un pilotage responsable et respectueux des riverains.
Aujourd'hui, nous n'avons pas assez d'éléments pour en dire autant des autres aéroclubs du Centre Interclub Lyon-Bron. Nous espérons donc que ceux-ci nous communiqueront bientôt des informations qui nous permettront d'observer des améliorations au sein de chaque aéroclub. Une petite précision pourrait les encourager : l'article parle du coût et des démarches administratives, mais il n'explique pas que lesdites démarches permettent de rembourser en grande partie les frais d'équipement en silencieux.

Pour revenir à « Dialogue » qui annonce que 8 des 33 avions des aéroclubs ont été équipés de silencieux, l'article oublie de préciser qu'en comptant les sociétés et les propriétaires privés, en tout il y a 60 à 70 avions basés à Bron.

Il s'avère donc nécessaire de poursuivre le dialogue ... ainsi que les actions concrètes.

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