- Le 16 mars 2014
L'agglomération lyonnaise est en alerte pollution depuis le 7 mars.
Ce vendredi 14 mars, l'alerte est passée au niveau 2.(1)
À notre connaissance, Aéroports de Lyon n'a - pour l'instant - annoncé aucune mesure visant à limiter ses émissions de polluants atmosphériques. Pourtant l'aviation en produit en grande quantité (monoxyde de carbone (CO), oxydes d’Azote (NOx), particules fines, etc...) et les aéroports de Bron et de Saint-Exupéry sont situés au cœur même de la zone d'alerte pollution couvrant le Rhône et le Nord-Isère depuis maintenant deux semaines.
Quand chacun est mis à contribution pour améliorer la qualité de l'air, Aéroports de Lyon peut-il encore fuir ses responsabilités écologiques ?
Pour limiter l'émissions de particules fines, le Grand Lyon et Sytral ont pris des mesures d'urgence: gratuité des transports en commun, libre-accès à 7.000 places de stationnement en parc relais, distribution d'heures de gratuité de Vélo’v et de véhicules en auto-partage Bluely.(2)
Ce lundi 17 mars à 6h, la limitation de la vitesse maximale de 20 Km/h s'étend à tout le département.(3)
Faut-il qu'un décret préfectoral interdise les activités aéronautiques inutiles dans les zones en alerte pollution ?
Lors de ces pics, Aéroports de Lyon et la SNCF ne pourraient-il pas s'accorder pour remplacer une partie du trafic aérien par le train, notamment en exploitant mieux la Gare TGV Lyon Saint-Exupéry ?
Sources :
(1) LyonMag.com 15/03/2014
(2) Sytral.fr 16/03/2014
(3) MetroNews.fr 16/03/2014